Une petite histoire de la relâche

Votre capsule historique hebdomadaire: une petite histoire de la relâche!

Dans les prochains jours, les écoliers du primaire et du secondaire vont entrer dans leur semaine de relâche. Cette semaine de congé, pour les écoliers et pour les enseignants apparaît pour la première fois au Québec en 1979. Cette année-là, la Commission scolaire catholique de Québec (maintenant le Centre de services scolaires de la Capitale) accepte le concept amené par un de es commissaires, monsieur Fernand Paradis. Celui-ci avait remarqué qu’à la fin du mois de février et au début du mois de mars, le taux d’absentéisme était important chez les jeunes. Pour son projet, il s’inspire de ce qui se faisait en France (les vacances printanières) et aux États-Unis (Spring break) pour enlever une semaine aux vacances à Noël et la mettre la première semaine de mars. Les négociations avec les syndicats permettent le réaménagement du calendrier scolaire. Rapidement, la mesure fait boule de neige et toutes les commissions scolaires de la province suivent et offrent cette semaine de congé. 

Selon les statistiques de Tourisme Québec, 41% des Québécois effectuent un voyage d’au moins une nuit à l’extérieur de leur résidence pendant cette période. Si certains en profitent pour aller prendre le soleil dans les destinations vacances du Sud, plusieurs restent à la maison pour profiter de l’hiver. C’est souvent pendant la semaine de relâche de mars que les prix pour les vols vers les destinations soleil sont les plus chers. Mais c’est aussi la semaine où le plus de gens sont en vacances, plusieurs parents prenant congé pendant cette semaine. Pour toutes celles et tous ceux qui sont en vacances chez eux, nous avons pensé vous proposer quelques activités. Bien entendu, nous vous invitons à pratiquer des sports tels que le ski alpin, le ski de fond, la raquette ou le patin. Mais nous vous invitons aussi à des activités culturelles. 

Pour celles et ceux que cela intéresse, nous vous conseillons d’aller à la Maison Hamel-Bruneau (2608, chemin Saint-Louis à Québec) afin de visiter l’exposition De l’autre côté du miroir. Cette exposition est un clin d’œil à la célèbre histoire de Lewis Caroll, Alice au pays des merveilles et permet au visiteur de prendre contact avec l’art actuel. Dans cette exposition, chaque détail nous amène dans un univers où les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être. Pour connaître les heures d’ouverture, cliquez sur ce lien De l’autre côté du miroir.  

La Maison Hamel-Bruneau est une des 12 maisons du patrimoine de la ville de Québec. Chacune de ces maisons du patrimoine offre, à l’époque de la semaine de relâche, une foule d’activités, tant pour les jeunes que pour les adultes. Nous vous proposons donc d’aller y faire un tour afin de découvrir leur histoire, mais aussi de très belles expositions. Rendez-vous sur le site des maisons du patrimoine afin de connaître la programmation de chacune.  

Pourquoi ne pas profiter de cette semaine pour revisiter l’Aquarium du Québec (1675 Av. des Hôtels, Québec). En plus de redécouvrir les poissons, principalement ceux que nous trouvons dans les eaux québécoises, il est possible de mieux voir les mammifères marins québécois dans une reconstitution de leur habitant. 

Pendant toute la semaine de relâche, mais aussi tout au long de l’année, le musée de la Civilisation (85 Rue Dalhousie, Québec) offre de superbes expositions sur différents thèmes, dont une très belle exposition, très didactique, sur l’Égypte du temps des pharaons. Quel que soit votre âge, il vous sera possible de connaître la civilisation des pyramides. Mais le musée offre aussi plusieurs activités pour les enfants pour découvrir l’Égypte ancienne sous le thème de Ta relâche au musée.  

Si vous voulez vivre les hivers d’antan, pourquoi ne pas aller faire un tour aux Glissades de la Terrasse [du Château Frontenac] (Place de la Terrasse Dufferin). Cette glissade est vieille de plus de cent ans et permet de prendre l’air, de pratiquer une activité patrimoniale caractéristique des hivers dans la ville de Québec et d’avoir une vue spectaculaire sur le secteur de la place Royale. Plus la traîne sauvage est lourde, plus vous irez vite. 

Qui ne se souvient pas des Contes pour tous au cinéma, que ce soit comme adulte ou comme jeune? La guerre des tuques, La grenouille et la baleine, etc. ont encore des répliques qui nous viennent à l’esprit : « La guerre, la guerre, c’est pas une raison pour se faire mal » ? Cette année, le dernier né des Contes pour tous arrive ces jours-ci sur nos écrans, juste à temps pour la relâche : Coco ferme. L’histoire se passe dans une ferme de l’Estrie où un jeune déraciné décide de devenir entrepreneur en partant une production d’œufs avec 300 poules pondeuses. Si ce film est comme ceux qui l’ont précédé, vous apprécierez surement. Pour consulter l’horaire de ce film dans la région de Québec, cliquez sur le lien Coco ferme.  

N’oubliez pas de cliquer sur les liens hypertextes (en bleu) pour accéder au contenu Web. 

Bibliographie : 

Écoutez l’Estrie, « Histoire : l’origine de la semaine de relâche », Ohdio, 26 février 2019, https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/Ecoutez-l-estrie/segments/chronique/107708/la-relache-scolaire-ses-origines-michel-harnois-societe-histoire-sherbrooke 

« Les origines de la semaine de relâche », Noovo moi, 10 novembre 2022, https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/Ecoutez-l-estrie/segments/chronique/107708/la-relache-scolaire-ses-origines-michel-harnois-societe-histoire-sherbrooke