Calendrier de l’Avent, jour 12 : Des fleurs pour Noël et le Nouvel An

Dans cette capsule, nous vous offrons un panorama des fleurs et plantes utilisées traditionnellement dans le temps des Fêtes ! Bonne lecture !

Le poinsettia ou l’étoile de Noël

Le poinsettia ou l’étoile de Noël est probablement la plante d’intérieur la plus populaire pour la période de fêtes. L’euphorbia pulcherrima est une plante arbustive originaire d’Amérique centrale et du sud du Mexique. D’ailleurs, son nom générique provient du nom de Joel Roberts Poinsett (1779-1851), premier ambassadeur des États-Unis au Mexique. Les premiers plants furent introduits aux États-Unis en 1825. C’est une plante toxique dont le latex est très irritant. Ses bractées rouge vif, roses ou blanches sont très jolies mais ses fleurs ne sont d’aucun intérêt. Le 12 décembre est le jour du poinsettia dans plusieurs pays, dont les États-Unis et l’Espagne.  Une légende du 16e siècle veut que Lola, une petite Mexicaine très pauvre voulant offrir un cadeau pour l’anniversaire de Jésus, avait cueilli des mauvaises herbes pour en faire un bouquet. Dans l’église, le bouquet s’est transformé en superbes fleurs rouges.

Le houx à feuilles épineuses

Le houx à feuilles épineuses (Ilex aquifolium) est un arbuste à feuillage persistant qui d’avril à juin se pare de fleurs blanches ou rosées. À ses feuilles dentées et épineuses, d’un beau vert luisant, s’ajoutent ensuite des baies rouges charnues. Bien qu’utilisées comme décoration lors de la fête de Noël qui célèbre la naissance de Jésus de Nazareth, les chrétiens associent ses feuilles aux épines de la couronne de Jésus et ses baies rouges à son sang. Le houx est considéré comme un symbole d’immortalité.

Le gui (Viscum album)

Le gui (Viscum album) est un arbrisseau parasitaire à petites feuilles rondes et qui porte des baies blanches, prisées par les grives). Il se développe sur les branches des arbres, accroché par des cordons qui irradient sous l’écorce et s’enfoncent à l’intérieur de l’arbre. Le gui est considéré comme une plante porte-bonheur pour le Nouvel An. On l’accroche en couronne sur la porte ou, plus traditionnellement, en lustre sous lequel on s’embrasse pendant le Jour de l’An.  La superstition du gui remonte au temps des Celtes. Les amateurs des aventures d’Astérix se souviendront que le druide Panoramix en coupait sur les chênes avec sa serpe d’or et s’en servait pour préparer sa potion magique !

Le cactus de Noël

Le cactus de Noël (Schlumbergera x buckleyi) appartient à la famille des malacophytes (plantes succulentes). Cette plante épiphyte ou lithophite (qui pousse en se servant des autres plantes ou des rochers comme support) provient de la zone néotropicale du Brésil.  Ses rameaux ressemblent à des écussons joints les uns aux autres. À l’extrémité de ces rameaux, de grosses fleurs éclosent en aréoles. Cette plante doit son nom au botaniste Charles Lemaire (1801-1871) et rend hommage à Frédéric Schlumberger (1823-1893), collectionneur français de cactées et autres plantes grasses.

L’amaryllis

L’amaryllis a usurpé son nom à l’amaryllis Belladone. La plante achetée en pot pour Noël est plutôt un hippéastre. Ce nom a été choisi par le révérend William Herbert en 1837, probablement parce que les bourgeons sur le point de s’ouvrir ressemblent à une oreille de cheval et que la fleur ressemble à une étoile à six branches (du grec hippo et du latin aster). Cette plante bulbeuse, connue pour sa floraison généreuse et haute en couleur, est native des régions tropicales et subtropicales d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud : du nord de l’Argentine au Mexique et dans les Caraïbes. Normalement, l’hippéastre devrait fleurir au printemps, mais il est depuis longtemps conditionné pour fleurir l’hiver, et ainsi égayer nos tables des fêtes. Lorsque son cycle de vie est respecté (dormance, plantation du bulbe, floraison, dessèchement du feuillage), l’hippéastre peut donner des fleurs deux fois par année. La floraison survient 6 à 8 semaines après la mise en pot du bulbe.

Demain, nous vous offrirons un nouveau cadeau. Restez à l’affût !